L'époque des larmes va finir. L'époque des matières alcooliques, des foulards mal ajustés, des par-dessus qui puent la plume d'oiseaux aquatiques.
L'époque des regards torves, des délais impossibles à se rouler par terre, l'époque de l'ivresse ivre, des sentiments profonds mais ô combien fugaces, l'époque des rires va finir.
L'époque des bills à payer, l'époque des rêves à finir. Va finir.
Le temps de rétrécir au point d'immensité. L'espace d'une, de deux, de cent trente mille gouttes d'eau sur de la roche nue et friable.
Le temps d'être un arbre va venir.
