mardi 14 octobre 2025

Sonate pour violon et piano

 

Y aura-t-il toujours de quoi boire? De quoi respirer? L'altérité mènera-t-elle forcément au meurtre?

Est-ce que les bazars où l'on trouve de vieux disques oubliés vont disparaître? Comme les sources d'eau potable?

Il y a cette fertile vacuité, à l'écart de toute agitation, cette idée de ne pas combattre.

Il faut faire de l'espace, dépoussiérer les livres, organiser l'univers. Mesurer le poids d'un vieil amplificateur, la lumière qu'il émet une fois branché. 

De quoi illuminer beaucoup de villes, beaucoup de nuits.

L'esprit trouvera une nouvelle caverne, une fois le corps écroulé. Quelconque firmament fera l'affaire, un piano aqueux, un violon qui ne tombe jamais par terre, trop léger.

Mélanger de l'eau à l'alcool libère de la chaleur. Comme l'éthanol s'évapore, le miracle de la conscience aussi.

Comme le rhum aide à mieux respirer. 


 

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